Cinéma

Dragon Ball Super Broly sort aujourd’hui, pour le plus grand bonheur des fans

Dragon Ball Super: Broly, troisième opus des films d’animation de la saga Dragon Ball Super, sortira le 13 Mars 2019. Il y a eu plusieurs avant-première avant le jour J et les retours du public sont plus que positifs.

Dragon Ball est un pionner du manga et du style nekketsu. Il fait partie de ces œuvres avant-gardistes qui installeront le manga au sein de l’Hexagone, tels que Saint Seiya ou encore City Hunter. La saga mythique débute lorsque la richissime et brillante adolescente Bulma, alors à la recherche des Dragon Ball, croise le chemin du jeune Sangoku.

Le nekketsu est un style où le héros, entouré de plusieurs amis, devra entamer un voyage initiatique où il sera amené à se dépasser.

Dragon Ball, manga référence de son genre « Nekketsu » et du style

En Occident, le dernier épisode de Dragon Ball Z, intitulé Sangoku commence une nouvelle vie, est diffusé le 31 janvier 1996. Mais avant ce dénouement final, Sangoku et ses amis ont vécu d’innombrables aventures. Certaines remontent à leur adolescence et à celle des plus fidèles spectateurs et fans. Ainsi, on a pu suivre Sangoku, mais aussi Krilin, Yamcha, Oolong et Bulma dans leurs différentes aventures. Puis on a vu notre héros se dépasser sous l’aile de son maître Muten Roshi, aussi puissant que sénile. On l’a enfin vu devenir Oozaru au sein du 21e Tenkaichi Budokai. Pour la première fois, il a vaincu le ruban rouge et l’ultime menace : le démon Piccolo.

La saga Dragon Ball débute avec l’épisode intitulé Un mystérieux guerrier diffusé le 26 avril 1989 en France. A ce moment-là, la série prend une autre tangente. Même si Sangoku reste LE héros aux yeux des fans, désormais son fils est au cœur de l’intrigue. Autre fait : alors que par le passé les adversaires étaient toujours natifs de la terre, désormais la plupart viendront du ciel. D’ailleurs, le titre de ce premier épisode, qui évoque Raditz sans le nommer, illustre bien ce propos.

Les sagas Saiyan, Namek et Freezer, en plus d’être liées, permettront aux spectateurs d’apprendre d’avantage sur l’origine des personnages. En plus d’étoffer l’intrigue, cela va renforcer son aspect mythologique. Seul l’arc Cyborg, inspiré de Terminator et issu de la rancœur du ruban rouge envers Sangoku, met en scène des ennemis terriens/androids. L’arc Boo met fin au manga et à l’animé, conformément aux attentes d’Akira Toriyama. Autrement dit, le manga se termine comme il avait débuté : avec beaucoup d’humour et d’autodérision. Cela est parfaitement incarné par les personnages de Sangoten et Trunks, le rapport à Petit Cœur, ou encore le comportement de Majin Buu.

En tout, Dragon Ball Z c’est 500 épisodes et plus d’une vingtaine de films souvent inégaux. (Ce n’est que mon avis, mais Le père de Sangoku et L’Histoire de Trunks restent les meilleurs.) L’oeuvre a marqué toute une génération et a permis aux amateurs de mangas de découvrir le style nekketsu. C’est le succès de Dragon Ball Kai, diffusé en 2009 au Japon, qui pousse la Toei Animation et Akira Toriyama à envisager sérieusement une suite.

Dragon Ball Kai est la version remastérisée et en haute définition de Dragon Ball Z

Cette première suite est un long-métrage sorti le 30 mars 2013 et intitulé Battle of Gods. Chronologiquement, l’histoire débute juste après l’arc Buu. Tous les inconditionnels de Dragon Ball GT pourront toujours regarder la série d’Osamu Kasai. Mais dans cette narration, Sangoku 4, Baby Vegeta et Rild sont oubliés. Deux ans plus tard sort un second long-métrage intitulé La résurrection de Freezer. Finalement, la série Dragon Ball Super, introduite comme la suite directe du manga et des animés Dragon Ball Z, est diffusée entre 2015 et 2018. La série narre les événement des deux films précédents, puis Toriyama intègre de nouveaux arcs narratifs comme le Multiverse.

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DRAGON BALL Z (2) ?

Dragon Ball Super est une série qui divise certains fans de l’univers Dragon Ball. Toutefois, certains points ne font pas débat. A son démarrage, la série a eu des difficultés à trouver son rythme et à satisfaire son public. On reprochait à l’anime le manque de finitions de certains plans…. En gros, sa laideur. Les fans reprochaient aussi aux scénaristes de réutiliser des trames vieilles de 30 ans et de faire du « fan service ». Le retour de Freezer, de son frère Cooler et du Trunks du futur en sont des exemples. D’autres allaient jusqu’à dire que la psychologie des personnages avait régressée et que la série n’apportait rien de nouveau !

La Toei Animation n’a pas fait la sourde oreille face à ces critiques. Elle a déclaré que les délais courts de livraison des épisodes expliquait ce manque de détails. Le studio a rectifié le tir en proposant un graphisme beaucoup plus qualitatif. La série s’est d’ailleurs améliorée épisode après épisode, en proposant un dernier arc de toute qualité.

Le dernier épisode de la saga Super a été diffusé le 25 mars 2018. Ce nouveau long-métrage se situe directement après la fin de la série. On y retrouve le charismatique Freezer à la recherche des Dragon Ball, accompagné de Paragus et de son fils Broly.

La Toei intègre le personnage mytique dans la chronologie Dragon Ball

Broly est loin d’être un simple ennemi des Z-Fighters pour les fans de la série, de mangas et d’anime. Il est même très populaire. On le voit pour la première fois en 1993 dans le film Broly, le super guerrier de Shigeyasu Yamauchi. Il refait deux apparitions dans les anime Rivaux dangereux et Attaque super warrior ! Ces deux films sont sortis en même temps dans les salles françaises, sous le titre Dragon Ball Z 2 en 1996.

Hormis les animés, Broly apparaît dans pas moins de 21 jeux vidéo. Et à chaque fois, les gamers sont ravis de revoir le Super Saiyan aux cheveux verts et à l’aura mystérieuse ! Depuis sa sortie au Japon, Dragon Ball Super: Broly a rapporté 100 millions de dollars de recettes dans le monde. Pour le moment, c’est le film le plus lucratif de la saga. Un succès qui se fait ressentir dans les salles françaises où les exploitants ont dû rajouter des dates pour combler tous les fans.

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Un staff à la hauteur de l’engouement des fans

C’est le réalisateur Tatsuya Nagamine qui est au commande pour Dragon Ball Super: Broly. Avant cela, il a travaillé sur plusieurs projets au sein de la Toei. On peut citer la série Beet the Vandel Buster, Saint Seiya Omega, HeartCatch PreCure! et enfin le film One Piece : Z sorti le 15 Mai 2013 en France. D’ailleurs, une bonne partie du staff de One Pièce : Z a aidé à réaliser Dragon Ball Super: Broly. Il compte notamment le célèbre character designer Yoshihiko Umakoshi, en charge de l’animation de Gogeta et au CV plutôt bien rempli. L’animateur a été directeur de l’animation sur la série Digimon Adventure 02. Il a aussi travaillé sur le long-métrage Magical DoReMi. Il est également le chara-designer de la série My Hero Academia. Toei a choisi un staff rodé pour offrir aux spectateurs des animations de qualité, ainsi que des séquences et des affrontements galvanisants.

La particularité de ce long-métrage n’est pas uniquement son temps de durée et les améliorations graphiques qui accompagnent l’époque. La plupart des films Dragon Ball ressemblent à des épisodes, en plus longs, et ont la particularité de sortir de l’arc narratif de la série ou de se situer entre deux événements. D’ailleurs, je pense que ce fait participait à les rendre inégaux. Comme je l’ai souligné précédemment, ceux qui étaient ancrés dans le récit étaient beaucoup plus marquants, à l’image de L’Histoire de Trunks.

Revenons à DBS: Broly. Dans ce film, les combats sont chorégraphiés au millimètre. Pour plus d’immersion, certains plans sont en caméra subjective. Surtout, le choix de Tatsuya Nagamine comme réalisateur n’est pas un hasard. Il est considéré comme le fils spirituel de Shigeyasu Yamauchi, avec lequel il a travaillé sur les OAV de Saint Seiya : Chapitre Hadès – Sanctuaire. La série animé issue du manga de Masami Kurumada s’était arrêtée en 1989. Plusieurs films n’entrant pas dans la chronologie officielle sont sortis avant cette suite, en salles en 2002, qui fut un véritable succès critique et commercial.

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Nous l’avons dit précédemment : si Broly est aussi populaire au sein du Dragon Ball Verse, c’est grâce à son statut de super guerrier légendaire, mais aussi grâce à son design particulier et à son aura mystérieuse. Pourtant, ce n’était pas gagné. Dans le premier film sorti en 1993 sous la direction de Shigeyasu Yamauchi et scénarisé par Takao Koyama, le personnage de Broly est un peu caricatural. Dans cette version réétudiée par Akira Toriyama, il n’est plus question de Super Saiyan légendaire. Broly apparaît comme la victime d’un père avide de vengeance et son personnage est plus humain et touchant.

L’introduction de Broly se fait au moment de la destruction de la planète Vegeta. On retrouve Baddack, le père de Kakarot, dont l’histoire avait été comptée dans le film Le père de Sangoku. On remarque cependant quelques changements, notamment la séparation entre Goku et ses parents.

De manière générale, l’humour propre à l’univers de Toriyama (Dr Slump, Dragon Ball, Cowa!) est omniprésent et la série Dragon Ball Super arbore un ton résolument léger. Dommage que certains personnages tels que Freezer soient eux aussi devenus rigolos… La série a résolument pris une nouvelle direction. Mais si toutefois on doit retenir une chose au sujet de ce film, c’est qu’il tient son pari et va bien au-delà de ce qu’on attendait de lui. Dragon Ball Super: Broly en salle dès le 13 mars.

La première partie de la série Dragon Ball Super est disponible en coffret DVD ou Blu-ray sur Amazon. La seconde partie arrive à partir du 27 mars prochain.

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